Faut-il un âge minimum ou maximum pour un séjour en pension ?
Accueillir les chiots : une question de maturité
Si l’on se réfère aux recommandations de la plupart des pensions sérieuses, il n’est pas conseillé de confier un chiot de moins de 4 mois. Pourquoi ? Parce qu’il doit avoir reçu son primo-vaccination complète (maladie de Carré, parvovirose, hépatite, leptospirose, etc.), souvent administrée entre 8 et 12 semaines, suivie du rappel. L’absence de tous les vaccins expose le chiot à des maladies transmissibles par le contact rapproché avec d’autres chiens.
De plus, le séjour en collectivité peut s’avérer stressant durant la période de socialisation primaire (entre 3 et 12 semaines). Or, si cette étape n’a pas été correctement amorcée au sein de la famille ou d’un environnement calme, une immersion brutale en pension risque de provoquer des troubles durables de la socialisation (Société Centrale Canine).
- Conseil : Préférez une pension qui propose une adaptation progressive, des espaces au calme, et les interactions supervisées pour les plus jeunes (Wamiz).
Les seniors : de nouveaux besoins, mais pas d’exclusion
Contrairement à certaines idées reçues, la plupart des pensions acceptent les chiens âgés, mais celles-ci demandent à être informées de leur état de santé, traitements éventuels, troubles de la mobilité, surdité ou perte de vision avant tout hébergement. Une étude menée par l’AAHA (American Animal Hospital Association) révèle d’ailleurs que 45 % des propriétaires de chiens de plus de 10 ans hésitent à faire garder leur animal en collectivité, par crainte d’une inadéquation avec le rythme général.
- Point de vigilance : Les seniors supportent moins bien les longs moments d’agitation ou les changements brutaux de routine. Préférez les pensions avec box individuels, promenades adaptées à l’âge, accès facilité à l’extérieur, et personnel formé à la détection de signes de fatigue ou d’angoisse.