Faut-il changer de nourriture pour la pension ?
D’après la très large majorité des vétérinaires interrogés par « La Santé Vet » et la revue « Vetstreet », il n’y a aucune obligation de changer l’alimentation de son chien pour un séjour en pension – au contraire, la stabilité prévaut. En revanche, certains cas peuvent nécessiter un ajustement :
- Pension imposant ses propres croquettes : Préférez dans ce cas une transition en douceur. Commencez 7 jours avant le séjour, en mélangeant progressivement l’ancienne et la nouvelle nourriture selon un schéma 80/20, 50/50, 20/80, puis 100% nouvelle.
- Chien difficile ou stressé : Maintenir la même nourriture mais privilégier une forme appétente (morceaux humides, pâtée) peut relancer l’appétit si besoin. Parlez-en au vétérinaire si votre compagnon a déjà présenté des troubles de l’alimentation sous stress.
- Chien sous alimentation ménagère ou BARF : Vérifiez que la pension est en mesure de gérer ce type de repas (stockage, hygiène, quantités).
Quand la transition alimentaire est indispensable
Un changement alimentaire trop rapide peut entraîner un « syndrome de transition » : selles molles, vomissements, perte d’appétit, parfois même inflammation du côlon chez les chiens sensibles (source : Wamiz, Dr C. Lebœuf, vétérinaire à Paris). La méthode la plus sûre :
- Jours 1-2 : 75% ancienne alimentation, 25% nouvelle
- Jours 3-4 : 50% / 50%
- Jours 5-6 : 25% / 75%
- Jour 7 : 100% nouvelle alimentation
Ce protocole limite fortement les troubles digestifs, particulièrement chez les chiots, chiens seniors ou à terrain allergique.